Après le massacre de populations civiles perpétré par le Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier, j'avais le projet d'écrire un article sur les notions de crimes terroristes, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Une manière d'endosser ma robe d'avocat contre les abominations commises par le Hamas.

Mais les mots ne peuvent traduire les horreurs que le monde déroule devant nous mois après mois. Il n'est plus question de hiérarchie entre les crimes contre le genre humain, que des idéologues et des faux prophètes justifient en invoquant, selon les tropismes de leur pensée formatée, la nostalgie d'un empire fantasmé, un rigorisme religieux dévoyé ou des visions antagonistes de l'histoire. Pour eux, les vies n'ont pas toutes la même valeur, fût-ce celle d'un enfant.

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde s'est attelé à la mise en place d'institutions internationales destinées à garantir la paix, les échanges, la circulation des individus et des idées. La pauvreté et la barbarie ont reculé partout, avant le retour de la haine des autres et de la haine de soi.

Nous ne devons pas simplement condamner les massacres perpétrés au Proche Orient et à l'Est de l'Europe, nous devons défendre les valeurs sur lesquelles est fondé notre modèle de civilisation : la démocratie, la liberté de la presse, la liberté de croire ou de ne pas croire, le respect de l'autre, la confrontation des idées et le goût des voyages et des rencontres, en un mot l'universalisme.

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